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Différence entre ARC public et privé : Mythe ou réalité ?

nawelrc

Dernière mise à jour : 6 janv.

Vous vous êtes déjà demandé quelles sont vraiment les différences entre le travail d'attaché de recherche clinique (ARC) dans le privé et le public ? Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas le/la seul(e) !

D’après mon dernier sondage sur LinkedIn, plus de la moitié d'entre vous (60%) ne connaissaient pas vraiment ces différences, et seulement 18% ont la chance d'avoir travaillé dans les deux secteurs pour en témoigner.


Alors, c'est quoi l'histoire ? Salaires attractifs, hôtels 5 étoiles, TGV 1ère classe, rapports rédigés en 30 secondes dans le privé… et de l'autre côté, salaire fixé selon une grille, des hôtels Ibis Budget et train Ouigo ? …


Eh bien, ce n'est pas si simple:


Commençons par les ressources ! Privé = argent ??

Dans le secteur privé, les ARCs ont souvent accès à des beaucoup d'outils comme les CTMS (Clinical Trial Management Systems) et les eTMF (electronic Trial Master Files), etc.

Exit la gestion documentaire fastidieuse, car dans les grosses entreprises, il y a un CTA (Clinical Trial Assistant) pour ça. Oui, les ARCs sont chouchoutés ! Mais attention, dans certaines petites CRO, l’ARC a certes le salaire du privé, mais aussi la polyvalence du public…



excel

Et du côté public ? Excel est ton meilleur ami et Word ton bras droit pour rédiger les rapports. Oui, c’est plus rudimentaire, mais ça fait le job ! D’ailleurs, certains établissements public commencent à introduire des outils de gestion documentaire… bon, on est encore loin de l’e-TMF et du confort du privé, mais ça progresse, doucement et sûrement. Et ce, pour une question de budget (rien que ça !).

 


LES CONTRATS : CDI vs CDD

On connait tous la chanson ! Comme toutes les entreprises privées, le contrat proposé pour les ARC est le CDI contrairement aux ARCs du secteur public qui collectionnent les CDD à l’infini (à vrai dire au bout de 6 ans consécutifs, mais ce n’est pas très long n’est-ce pas ? 😉).

 

LE MONITORING :

Qui dit ARC promoteur = dit déplacements de monitoring.

Ce n’est pas pour rien puisque l’ARC passe plus son temps dans les trains, avions, hôtels, hôpitaux, que chez lui (j’exagère un peu oui 😁)


Encore une fois, l’ARCs dans le privé est bien loti : TGV 1ere classe, taxi et des indemnisations pour les frais kilométriques (si voiture) et j’en passe... En revanche, dans le secteur public nous avons le 2dne classe PRO (c’est bien non ? ).


Plus sérieusement, ce n’est pas si horrible… même si j’ai collectionné les ibis budget, j’ai pu dormir dans le beaux hôtels et j’ai pu prendre le taxi (grâce à la grève ! Merci SNCF). Tout ceci pour dire que les budgets sont différents mais n’ayez pas peur, les ARC du public ne se déplacent pas en carrosse.


différence entre arc privé et arc public

DO YOU SPEAK ENGLISH?

Travailler dans le secteur privé implique souvent de maîtriser l'anglais, surtout au sein des grandes entreprises et des CRO internationales. Que ce soit pour communiquer avec des équipes réparties dans différents pays, rédiger des rapports ou participer à des conférences, l'anglais est indispensable.

english

Cette exigence, bien que parfois intimidante, peut être vue comme une véritable opportunité d'améliorer ses compétences linguistiques et d'élargir ses horizons professionnels. Les ARCs travaillant dans le privé doivent donc non seulement être à l'aise avec les termes techniques de la recherche clinique, mais aussi capables de naviguer dans des échanges en anglais, qui sont fréquents dans les projets internationaux.


Dans le secteur public, les protocoles sont dernièrement tous rédigés en anglais et certains documents spécifiques mais la communication, le travail en interne reste 100% in French :)


MONEY, money, money, always sunny, in the rich man's world 🎶🎶🎶 (j'espère que vous avez la ref )

Suis-je obligée de rajouter une couche ?


Sans surprise, le salaire du secteur privé est plus avantageux (et aussi, négociable). Dans le secteur public, c’est la grille salariale qui l'emporte.

 

 

 POLYVALENCE, FORMATIONS, VALORISATION :

Le secteur public est souvent synonyme de polyvalence. Là-bas, pas de panique devant un bug informatique, on sait se débrouiller avec les moyens du bord. En fait, cette débrouillardise est même encouragée, surtout dans les structures qui valorisent la créativité (Dans les structures open mind of course 😊)


À l’inverse, dans le privé, les tâches sont souvent plus cloisonnées. Un ARC peut être dédié à une seule étape de l’étude (startup, monitoring ou clôture), surtout dans les grandes structures.

Cela dit, dans les petites entreprises privées, la polyvalence reste possible, mais jamais autant que dans le public. Et côté formation, les entreprises privées investissent souvent davantage dans le développement des compétences, même si de plus en plus de formations sont proposées aussi dans le public.

 

Maintenant, BRISONS LES IDEES RECUES !

La France doit à l'activité académique sa position de leader toutes études confondues (Baromètre AFCROs 2024). Malgré cela, certaines CRO restent réticentes à l’idée de recruter des ARCs venant du public. Car elles considèrent qu’ils ne sont pas habitués au travail intense, à la gestion du stress ou qu’ils manquent de motivation.


BIG MISTAKE ! Parce que malgré des outils et ressources limités, les ARCs du public arrivent à gérer les essais cliniques avec brio et peuvent donc apporter des compétences que vous n’auriez pas soupçonnées.


Quant à passer du privé au public, c’est plus facile car on pense qu’un ARC privé est plus "solide" face au stress. Mais là encore, c'est un cliché !


En soit, chaque secteur a ses avantages et ses inconvénients mais le métier reste le même ! Que vous envisagiez de faire le saut d’un secteur à l’autre ou que vous soyez simplement curieux(se), retenez bien que la capacité à faire un travail dépend de votre personnalité et compétences individuelles et non de votre secteur de travail.

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