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Vers une meilleure prévention du burn-out : une nouvelle approche innovante

Le burn-out, un phénomène courant dans la société moderne est défini comme un effondrement physique et psychique d'un individu qui ne peut plus continuer de travailler. Ceci touche des professionnels de tous les secteurs et à tous les niveaux.


Les causes du burn-out peuvent être multiples et complexes. Les professionnels qui travaillent dans des environnements stressants ou qui sont confrontés à des exigences de travail élevées ont un risque accru de burn-out.


Les facteurs organisationnels tels que le manque de soutien social et de reconnaissance professionnelle, ainsi que les conflits interpersonnels au travail, peuvent contribuer au burn-out. Par ailleurs, des facteurs individuels tels que la personnalité, les stratégies d'adaptation inefficaces et les antécédents de troubles de santé mentale peuvent également jouer un rôle dans son développement.


Les chercheurs continuent de se pencher sur les causes profondes du burn-out, afin de mieux comprendre comment il se développe et comment il peut être prévenu.

Dans cette optique, une étude clinique récente menée par des chercheurs de l'Institut du Cerveau à Paris, Morgan Verdeil et Jean Daunizeau, vise à mieux comprendre le burn-out d'un point de vue cognitif.


L'étude a recruté 400 volontaires pour réaliser des tests cognitifs de mémorisation, tout en évaluant leur état psychologique et leur confiance en soi sur une période d'un an. Cette étape a permi de comprendre la notion d'effort chez les personnes saines, afin de déterminer les changements cognitifs qui surviennent chez les personnes atteintes de burn-out.


La seconde étape de l'étude consiste à mettre au point un modèle mathématique qui décrit la fonction cérébrale chargée d'anticiper les performances attendues pour une quantité d'efforts donnée. En ajoutant à ce programme informatique des facteurs de risque spécifiques tels que le perfectionnisme, cela permettra d'observer les changements cognitifs chez les personnes atteintes de burn-out.


Pour valider le modèle mathématique, plusieurs milliers de personnes seront recrutées pour répondre à des questionnaires. En remontant dans les questionnaires, les chercheurs espèrent pouvoir identifier des signaux précoces du burn-out. Jean Daunizeau, co-responsable de l'équipe "Motivation, cerveau et comportement" à l'Institut du Cerveau à Paris, explique que cette étude permettra de détecter des modifications subtiles du comportement qui indiquent qu'une personne est à risque élevé de burn-out. Un élément primordial pour, à terme, mieux anticiper et prévenir ces situations de souffrance au travail.


Les résultats de cette étude pourraient contribuer à une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents du burn-out et aider les professionnels de la santé à prévenir et à traiter plus efficacement cette condition, avec l'espoir de réduire la souffrance et d'améliorer la qualité de vie des travailleurs à travers le monde.



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