La phobie administrative, ce fléau silencieux qui touche près de 20 % des Français, n’épargne pas les Attachés de Recherche Clinique (ARC).
Oui, vous avez bien lu : même les experts de la paperasse réglementaire, peuvent être victimes de ce mal étrange qui transforme la moindre tâche administrative en mission digne d’un casse-tête chinois.
Mais alors, que se passe-t-il quand cette peur s’installe ? Comment cela impacte-t-il notre efficacité, et surtout, comment y remédier ? Spoiler alert : il y a des solutions !
Phobie administrative : quand remplir un formulaire devient un défi olympique!
La phobie administrative ne se résume pas à une simple flemme de gérer la paperasse. Il s’agit d’une peur irrationnelle et parfois paralysante face à tout ce qui touche à l’administratif. Pour un ARC, cela peut se traduire par :
- L’impossibilité de remplir un formulaire réglementaire sans une bonne dose de sueurs froides.
- Une procrastination légendaire qui transforme les tâches simples en urgences stressantes.
- Une difficulté à compiler les données ou à préparer les documents pour les monitorings.
Et soyons honnêtes, entre les échéances serrées et la pression des audits, ce n’est clairement pas le moment de flancher.
Quels sont les symptômes ?
Vous vous reconnaissez peut-être dans certains de ces signes :
- Anxiété persistante : L’idée de traiter une tâche administrative déclenche un stress intense.
- Procrastination compulsive : "Je le ferai demain" devient votre mantra... jusqu’à ce que demain soit trop tard.
- Dévalorisation : Cette impression d’être nul(le) face à des procédures qui semblent impossibles à maîtriser.
- Troubles physiques : Palpitations, tensions musculaires ou maux de tête en plein milieu de la documentation d’une étude.
Si elle n’est pas prise en charge, cette phobie peut entraîner :
- Retards dans la gestion documentaire des études cliniques (rapports, traçabilité, etc.).
- Erreurs dans les rapports ou les formulaires, et ce, même avec la meilleure volonté.
- Surmenage qui pourrait nuire à votre santé mentale et à la qualité de votre travail.
Bref, une spirale infernale que tout ARC se doit de stopper avant qu’il ne soit trop tard.
Pas très glamour, n’est-ce pas ? Mais rassurez-vous, il existe des moyens d’en sortir. et ce, avec un peu d’organisation et des outils adaptés :
1️⃣ Utilisez des check-lists
Ne sous-estimez jamais la puissance d’une check-list bien faite. En décomposant vos tâches en étapes claires et atteignables, vous aurez une vision d’ensemble rassurante. Et chaque case cochée ? Une petite victoire pour booster votre confiance.
2️⃣ Fractionnez les tâches : petit à petit, l’oiseau fait son nid
Face à une grosse tâche administrative, divisez-la en sous-tâches gérables. Par exemple, au lieu de "finaliser toute la documentation d’une étude", commencez par "vérifier les signatures manquantes". Une étape à la fois, et le stress diminuera.
3️⃣ Formez-vous pour mieux maîtriser l’administratif
Un des plus gros freins à l’administratif, c’est l’impression de ne pas comprendre. Inscrivez-vous à des formations en gestion documentaire ou en réglementation. Apprenez à utiliser les outils numériques qui peuvent simplifier vos missions. Non seulement cela réduit le stress, mais ça améliore aussi vos compétences.
4️⃣ Demandez de l’aide : vous n’êtes pas seul(e)
Ne restez pas isolé face à votre phobie. Un collègue, un manager ou un mentor en recherche clinique peut vous apporter un regard extérieur, voire des astuces auxquelles vous n’aviez pas pensé.
Un dernier mot : l’administratif, ça se dompte !
Avec un peu de méthode et beaucoup de bienveillance envers vous-même, vous pouvez transformer votre relation avec les tâches administratives. Oui, c’est un défi, mais il est tout à fait surmontable. Et qui sait ? Avec ces astuces, peut-être qu’un jour vous deviendrez la personne qui conseille les autres sur la gestion documentaire ! 😁
Alors, prêt(e) à affronter vos classeurs ? 😊
Comments